BILAN AU 15 JUILLET EN FRANCE ET DANS LE MONDE

173 304 Cas dont 927 lors des dernières 24 heures  (J-1 : -698)    30 120 dont 91 lors des dernières 24 heures  (J-1 : +66)–6 915 hospitalisations soit 68 de moins en 24h (J-1 +11)- 482 personnes en réanimation, soit 10 de moins en 24 heures.(J-1 -6) –  78 820 personnes guéries, soit 223 de plus.(J-1 :+14) 

Sept mois après son apparition en Chine, le virus Sars-COV 2 continue de faire des ravages à travers le monde et l’aggravation de la situation a conduit l’OMS (Organisation mondiale de la santé) à hausser le ton ces derniers jours. « Trop de pays prennent la mauvaise direction, a ainsi regretté son directeur général Tedros Adhanom Ghebreyesus. Si les principes élémentaires ne sont pas suivis, cette pandémie ne pourra aller que dans une seule direction. Cela va aller de pire en pire ». Ce mercredi 15 juillet, le bilan du coronavirus dans le monde s’établit à plus de 13 millions de cas et plus de 570 000 morts. Face à l’augmentation ou la résurgence du nombre de contaminations, certains pays se voient dans l’obligation d’imposer à nouveau des restrictions à la population.

C’est notamment le cas en Inde où 125 millions d’habitants de la région du Bihar seront reconfinés à partir de jeudi et pour une durée de quinze jours, tout comme les 13 millions de personnes vivant dans la région de Bangalore (la population totale de l’Inde est de 1,3 milliard d’habitants). Le même type de décision a été prise en Colombie, où les habitants des deux plus grosses villes du pays, Bogita et Medellin (environ 3,5 millions de personnes) sont elles aussi à nouveau confinées depuis lundi. Depuis le début de la semaine, des mesures de restrictions ont également fait leur retour à Hong Kong, au Québec, en Australie, en Espagne, au Portugal, en Algérie, au Maroc, aux Philippines…

Aux Etats-Unis, la Californie, qui est devenu l’un des principaux foyers de la maladie dans le pays, a annoncé lundi l’élargissement à tout l’État de la fermeture des bars, des salles de restaurant en intérieur ou encore des cinémas. Dans le pays dirigé par Donald Trump, la situation inquiète de nombreux experts, dont Anthony Fauci, le directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses et conseiller de la Maison Blanche, qui a mis la population en garde, et notamment les jeunes Américains, jugés trop insouciants, et qui « doivent comprendre qu’ils sont en train de propager par inadvertance la pandémie ». 

BILAN AU 10 JUILLET EN MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus. Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

BILAN AU 15 JUILLET EN GUYANE


L’info de la semaine .

Les masques obligatoires dans les lieux clos en août 2020

Emmanuel Macron souhaite que le port du masque soit « obligatoire dans tous les lieux publics clos » à partir du 1er août, a-t-il indiqué mardi 14 juillet lors d’une interview télévisée. « On le fait dans les transports, ça marche très bien, mais c’est un peu erratique dans les lieux publics clos (…) ça veut dire qu’il faut que les choses s’organisent« , a souligné le président, qui a « recommandé à tous nos concitoyens de porter le masque au maximum quand ils sont dehors et, a fortiori, quand ils sont dans un lieu clos« . M. Macron a également évoqué l’hypothèse de reconfinements localisés en cas de reprise de l’épidémie et assuré que les stocks de masques et les filières d’approvisionnement étaient sécurisés.
Ségur de la santé : une prime pour les soignants.
Sept semaines après le lancement du « Ségur de la santé », gouvernement et syndicats majoritaires ont signé lundi 13 juillet une série d’accords à 8 milliards d’euros pour les personnels hospitaliers, qualifiés d' »historiques » par Matignon, malgré les critiques de certaines organisations de soignants. Promis par le président de la République au plus fort de la crise du Covid-19, ce plan en faveur de l’hôpital et de ses agents aboutit à une revalorisation de 183 euros net mensuels pour l’ensemble des personnels des hôpitaux et des Ehpad publics, mais aussi de nouvelles majorations pour les heures supplémentaires et le travail de nuit.
Des restrictions dans le monde.

La Californie, l’un des principaux foyers de la maladie aux États-Unis et premier État du pays à imposer un confinement général en mars, a elle annoncé lundi 13 juillet l’élargissement à tout l’État de la fermeture des bars, salles de restaurant en intérieur, cinémas, zoos et aquariums. En Colombie, environ 3,5 millions de personnes sont à nouveau strictement confinées depuis lundi dans les deux principales villes, Bogota et Medellin. Hong Kong et le Québec ont également annoncé de nouvelles mesures pour tenter d’enrayer la contagion.

En Inde, plus de 100 millions de personnes se préparaient mardi 14 juillet à se reconfiner face à la persistance de la pandémie de coronavirus, qui entraîne de nouvelles restrictions à travers la planète, fait plonger les économies mondiales et impose une fête nationale en demi-teinte en France. La crise sanitaire est particulièrement virulente en Inde, principal foyer de la pandémie en Asie, où les courbes des malades et morts grimpent en flèche sans que le pic de l’épidémie ne semble encore en vue. Face à cette flambée, les autorités multiplient les nouvelles restrictions sanitaires et reconfinements à travers le pays de 1,3 milliard d’habitants.

Au Maroc, la ville de Tanger, métropole d’environ un million d’habitants dans le nord du Maroc, a été reconfinée lundi 13 juillet après l’apparition de foyers de contagion de coronavirus, selon les autorités marocaines. Les transports publics sont suspendus, les cafés, centres commerciaux, marchés et espaces publics fermés, et les contrôles renforcés, afin que les habitants ne quittent leurs domiciles « qu’en cas de nécessité extrême », a indiqué le ministère de l’Intérieur dans un communiqué. Les déplacements à l’intérieur de la ville sont de nouveau soumis à « une autorisation exceptionnelle délivrée par les autorités locales », selon la même source.

Chili : des chiens dressés pour détecter les malades du Covid-19

La police chilienne a commencé à dresser des chiens pour repérer les malades du Covid-19 en détectant la présence du virus dans leur transpiration. Les chiens sélectionnés, trois golden retrievers et un labrador âgés de 4 à 5 ans, étaient jusqu’ici employés à rechercher des drogues, des explosifs ou des personnes disparues, selon la police. Ce programme est né de la collaboration de la police nationale du Chili, les Carabineros et de spécialistes de l’Université catholique du Chili. Des initiatives similaires ont eu lieu récemment en France et en Grande-Bretagne.

BILAN AU 15 JUILLET EN FRANCE ET DANS LE MONDE

173 838 Cas dont 534 lors des dernières 24 heures  (J-1 : -395)    30 138 dont 18 lors des dernières 24 heures  (J-1 : -73)–6 796 hospitalisations soit 119 de moins en 24h (J-1 -51)- 481 personnes en réanimation, soit 1 de moins en 24 heures.(J-1 +9) –  79 036 personnes guéries, soit 216 de plus.(J-1 :-7) 

La situation des Etats-Unis sur le front du coronavirus continue de susciter l’inquiétude en ce mois de juillet. Le pays de le plus touché au monde par la pandémie a en effet enregistré un nouveau triste record quotidien de nombre de contaminations, mercredi, avec 67 600 nouveaux cas recensés en 24h, selon le comptage réalisé par l’université Johns-Hopkins. Le total s’élève à près de de 3,5 millions de cas (environ 1 million de personnes guéries) pour environ 136 000 décès enregistrés (+795 en 24h). Depuis une dizaine de jours, et au fil du déplacement du virus dans le Sud et l’Ouest du pays, le nombre de cas recensés chaque jour se situe au-delà de 65 000, soit deux fois plus qu’au mois d’avril, alors que le confinement était généralisé sur la majorité des USA. Les prévisions pour les semaines et les mois à venir n’ont rien d’optimiste puisque certains modèles prédisent encore près de 100 000 nouveaux morts liées au Covid-19 d’ici novembre aux Etats-Unis.

Ces derniers jours, plusieurs cris d’alerte sont lancés aux Etats-Unis au regard de cette inquiétante situation. Melinda Gates, co-présidente de la Fondation Bill et Melinda Gates, s’est notamment exprimé ce matin au micro de France Info, en indiquant : »Je suis profondément inquiète du fait que les Etats-Unis comptent beaucoup plus de morts par le Covid-19 qu’il devrait y en avoir (…) On attend des dirigeants qu’ils prennent des bonnes décisions, sur l’isolement, sur le confinement, comme les pays européens l’ont fait. Mais il n’y a pas ces décisions qui sont prises par les dirigeants américains ».

Ailleurs dans le monde, la poursuite de la propagation du coronavirus incite plusieurs pays et territoires à opter pour le reconfinement ces derniers jours, notamment en Catalogne (Espagne), plus précisément dans la ville de Lérida, en Inde (près de 140 millions d’habitants concernés), au Venezuela (6 millions d’habitants de la capitale, Caracas, et ceux de l’Etat voisin de Miranda, en confinement strict depuis mercredi matin) ou à réinstaurer d’exigeantes mesures de restriction, comme à Hong Kong (bars à nouveau fermés, rassemblent de plus de quatre personnes interdits), en Afrique du Sud (couvre-feu), 

A ce jour, le bilan du coronavirus dans le monde se situe à 13 745 695 cas confirmés et 589 224 morts.

 

BILAN AU 10 JUILLET EN MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus. Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

BILAN AU 16 JUILLET EN GUYANE


L’info du jour .

Le R en France est en hausse, est-ce inquiétant ?

Le nombre de reproductions (R) du coronavirus en France augmente depuis deux semaines, dépassant la valeur de 1 après des semaines sous 0,9. Mais malgré cette hausse, la circulation du virus est encore faible dans le pays.
Début de marée haute ? Après des semaines de stabilité, le nombre effectif de reproductions (R) augmente graduellement en France depuis le 17 juin 2020, date à laquelle sa valeur était de 0,86, dépassant la valeur de 1 le 1er juillet et atteignant 1,05 le 4 du mois (date de la dernière mise à jour de cet indicateur par Santé publique France). C’est-à-dire que l’épidémie ne décroit plus dans le pays, mais au contraire augmente lentement, et que 100 personnes infectées transmettent la maladie à 105 autres personnes. Cependant, les autres indicateurs de l’épidémie (taux d’incidence, taux de positivité et taux d’occupation de lits en réanimation) sont encore bas, montrant que la circulation du virus reste faible. 
 R  en hausse dans la plupart des régions de France.
Selon les données de Santé publique France, le R a augmenté dans neuf régions de la France entre le 26 juin et le 3 juillet (dernière date pour laquelle l’agence a publié le R de l’ensemble des régions), dépassant la valeur de 1 dans six d’entre elles (voir graphique 1). En revanche, il a baissé dans quatre régions (Grand Est, Guyane, Normandie et Nouvelle-Aquitaine) qui avaient vu une augmentation inquiétante pendant le mois de juin, mais qui ont réussi à maitriser cette hausse (à l’exception de la Guyane où l’épidémie n’est pas contrôlée). Un taux d’incidence bas dans la vaste majorité du pays.Mais cette augmentation n’est pas forcément inquiétante, car pour le moment le taux d’incidence est encore bas dans la grande majorité des départements (voir graphique 2). C’est-à-dire que le nombre de nouveaux cas reste faible, même s’il est en train d’augmenter légèrement. Au total, il n’y a que dans trois départements où ce taux a dépassé le seuil de vigilance (fixé à 10 nouveaux cas par semaine pour 100.000 habitants), dont la Mayenne en France métropolitaine (43 au 3 juillet). En outre-mer, ce taux est élevé à Mayotte (38) et en Guyane (470). Le taux de positivité (la proportion de cas positifs parmi le total de personnes testées) est aussi bas partout sauf dans ces trois départements, et le taux d’occupation en réanimation reste sous les 30 % sauf en Guyane et Mayotte. L’ensemble de ces indicateurs montre que la situation n’est pas inquiétante en France métropolitaine pour l’instant et qu’il est encore temps de stopper la montée de l’épidémie et éviter (ou du moins retarder) l’arrivée de la marée haute. 

BILAN AU 17 JUILLET EN FRANCE ET DANS LE MONDE

174 674 Cas dont 836 lors des dernières 24 heures  (J-1 : +302)    30 152 dont 14 lors des dernières 24 heures  (J-1 : -4)–6 688 hospitalisations soit 108 de moins en 24h (J-1 +11)- 477 personnes en réanimation, soit 4 de moins en 24 heures.(J-1 -3) –  79 244 personnes guéries, soit 208 de plus.(J-1 :-8) 

La propagation du nouveau coronavirus Covid-19, dont le bilan s’établit ce vendredi à 13 971 883 cas confirmés et 595 115 morts à travers le monde, continue de s’amplifier et les derniers chiffres communiqués dans certains des territoires les plus touchés n’incitent pas à l’optimisme. Aux États-Unis, pays le plus meurtri par la pandémie, un nouveau record de contaminations a ainsi été recensé, qui porte le total à 3 576 430 cas. Par ailleurs, le total des décès s’élève à 138 360 décès. Le pays dirigé par Donald Trump est confronté depuis plusieurs semaines à une importante résurgence du coronavirus, notamment dans des Etats situés au sud et à l’ouest, comme la Californie, le Texas, la Louisiane ou la Floride, devenue l’épicentre de l’épidémie sur le sol américain.

La situation n’est pas plus réjouissante au Brésil, deuxième pays le plus touché au monde par le Covid-19. Le dernier bilan communiqué par les autorités fait ainsi état de 2 012 151 cas recensés (+45 403 en 24h) et de 76 688 décès (+ 1 322 en 24h). Un bilan inquiétant d’autant que le nombre d’infections serait largement sous-estimé selon certains experts. « Deux millions c’est un chiffre symbolique, parce que nous n’avons pas de tests de masse, mais le chiffre réel est probablement quatre ou cinq fois plus élevé », a par exemple déclaré à l’AFP Jean Gorinchteyn, infectiologue à l’Institut Emilio Ribas et à l’hôpital Albert Einstein de Sao Paulo. Le président Jair Bolsonaro, lui-même testé positif au coronavirus, est actuellement en quarantaine mais continue de diffuser des messages provocateurs au sujet des gestes barrières et de la gravité du virus

BILAN AU 17 JUILLET EN MARTINIQUE

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a fait le choix de ne plus communiquer, chaque jour, les chiffres de nouveaux cas positifs au coronavirus. Ces données ne seront dorénavant dévoilées qu’une seule fois par semaine, le vendredi.

BILAN AU 17 JUILLET EN GUYANE


L’info du jour .

Le R en France est en hausse, est-ce inquiétant ?

Le nombre de reproductions (R) du coronavirus en France augmente depuis deux semaines, dépassant la valeur de 1 après des semaines sous 0,9. Mais malgré cette hausse, la circulation du virus est encore faible dans le pays.
Début de marée haute ? Après des semaines de stabilité, le nombre effectif de reproductions (R) augmente graduellement en France depuis le 17 juin 2020, date à laquelle sa valeur était de 0,86, dépassant la valeur de 1 le 1er juillet et atteignant 1,05 le 4 du mois (date de la dernière mise à jour de cet indicateur par Santé publique France). C’est-à-dire que l’épidémie ne décroit plus dans le pays, mais au contraire augmente lentement, et que 100 personnes infectées transmettent la maladie à 105 autres personnes. Cependant, les autres indicateurs de l’épidémie (taux d’incidence, taux de positivité et taux d’occupation de lits en réanimation) sont encore bas, montrant que la circulation du virus reste faible. 
 R  en hausse dans la plupart des régions de France.
Selon les données de Santé publique France, le R a augmenté dans neuf régions de la France entre le 26 juin et le 3 juillet (dernière date pour laquelle l’agence a publié le R de l’ensemble des régions), dépassant la valeur de 1 dans six d’entre elles (voir graphique 1). En revanche, il a baissé dans quatre régions (Grand Est, Guyane, Normandie et Nouvelle-Aquitaine) qui avaient vu une augmentation inquiétante pendant le mois de juin, mais qui ont réussi à maitriser cette hausse (à l’exception de la Guyane où l’épidémie n’est pas contrôlée). Un taux d’incidence bas dans la vaste majorité du pays.Mais cette augmentation n’est pas forcément inquiétante, car pour le moment le taux d’incidence est encore bas dans la grande majorité des départements (voir graphique 2). C’est-à-dire que le nombre de nouveaux cas reste faible, même s’il est en train d’augmenter légèrement. Au total, il n’y a que dans trois départements où ce taux a dépassé le seuil de vigilance (fixé à 10 nouveaux cas par semaine pour 100.000 habitants), dont la Mayenne en France métropolitaine (43 au 3 juillet). En outre-mer, ce taux est élevé à Mayotte (38) et en Guyane (470). Le taux de positivité (la proportion de cas positifs parmi le total de personnes testées) est aussi bas partout sauf dans ces trois départements, et le taux d’occupation en réanimation reste sous les 30 % sauf en Guyane et Mayotte. L’ensemble de ces indicateurs montre que la situation n’est pas inquiétante en France métropolitaine pour l’instant et qu’il est encore temps de stopper la montée de l’épidémie et éviter (ou du moins retarder) l’arrivée de la marée haute.